Vous arrivez au bureau, café à la main, et là, votre équipe vous signale un comportement étrange sur le réseau. Des accès non autorisés. Des fichiers sensibles qui ont été modifiés. Et très vite, le diagnostic tombe : l’origine de l’intrusion vient de l’extérieur. Pas un pirate isolé dans sa cave… mais un prestataire d’infogérance.
Ce scénario vous semble extrême ? Pourtant, il est de plus en plus courant. En 2025, les cyberattaques ciblant les prestataires IT explosent. Et leur danger, c’est qu’elles s’appuient sur des failles parfois invisibles à l’œil nu : une clause mal rédigée, un périmètre mal défini, un accès trop large… En quelques heures, c’est tout votre système d’information qui peut vaciller. Et si rien n’a été anticipé dans vos contrats, c’est déjà trop tard.
Si vous souhaitez éviter ce scénario, faites appel à nos services, nous avons les capacités de vous aider et d’empêcher une cyberattaque.
Vous en avez sûrement déjà entendu parler, parfois même de très près, mais prenons une seconde pour clarifier ce mot qu’on voit partout. Une cyberattaque, ce n’est pas juste une histoire de piratage. C’est une menace bien réelle, qui peut toucher aussi bien une grande entreprise qu’un particulier comme vous… ou moi.
Concrètement, une cyberattaque, c’est une tentative malveillante de perturber, d’endommager ou d’accéder à un système informatique sans autorisation. Elle peut prendre la forme d’un virus, d’un ransomware (vous savez, ces logiciels qui bloquent vos fichiers et demandent une rançon), d’un hameçonnage (le fameux phishing par e-mail) ou même d’un vol de données silencieux. Et le pire, c’est qu’on ne s’en rend pas toujours compte tout de suite.
Ce qui nous concerne tous ici, c’est que ces attaques ne visent plus seulement les grandes banques ou les gouvernements. Elles ciblent aussi les ordinateurs personnels, les smartphones, les objets connectés, nos boîtes mail, nos photos, nos mots de passe… Notre quotidien numérique, en somme. Et quand on voit à quel point on est tous connectés aujourd’hui, il devient urgent de comprendre ce qu’on peut faire – vous, moi, nous tous – pour se protéger.
Alors non, il ne s’agit pas de devenir parano. Mais rester informé, c’est déjà faire un pas de géant pour éviter de tomber dans le piège. Et ça, c’est un réflexe qu’on peut adopter ensemble, dès maintenant.
Confier la gestion de son infrastructure informatique à un prestataire externe peut vraiment faire gagner en efficacité. Moins de charges internes, plus d’expertise, une meilleure disponibilité des services : sur le papier, c’est tout bénéfice. Mais soyons honnêtes : dès qu’on parle d’infogérance, tout ne repose pas que sur la technique. Ce sont aussi des responsabilités qu’on partage… ou qu’on oublie de cadrer.
Et c’est là que les problèmes commencent. Imaginez : un ransomware bloque vos serveurs en pleine activité. Qui fait quoi ? À quelle vitesse ? Et surtout… est-ce que c’était prévu dans le contrat ? Trop souvent, ces questions restent en suspens jusqu’au jour où il est trop tard.
Selon une étude menée par Gartner en 2022, près de 60 % des entreprises n’intègrent pas clairement les rôles et responsabilités en matière de cybersécurité dans leurs contrats d’infogérance. Résultat : des délais d’intervention flous, des malentendus entre prestataire et client… et un terrain de jeu idéal pour les cybercriminels.
Pour éviter ça, il faut du concret, du contractuel, du carré. Des SLA solides – ces fameux accords de niveau de service – doivent fixer noir sur blanc les délais de réponse, les fréquences d’audit, les obligations de chiffrement des données sensibles, etc. En bref, tout ce qui permet de réagir vite et bien en cas d’attaque.
Car sans ces garde-fous, votre entreprise devient une cible facile. Et croyez-le, les hackers ne s’en privent pas : la moindre faille contractuelle ou technique, ils la transforment en porte d’entrée. Alors si on choisit d’externaliser, faisons-le avec méthode, lucidité… et surtout, sans zone grise.
Les comptes administrateurs, souvent partagés entre plusieurs techniciens, deviennent des cibles de choix pour les attaquants. Sans rotation ni supervision, ils offrent une porte d’entrée directe. En 2020, une entreprise du CAC 40 a subi une attaque importante à cause d’un mot de passe administrateur compromis. L’intrusion n’a pris que quelques minutes, elle a profité d’un accès non surveillé et mal géré.
Voici notre conseil : chaque compte administrateur doit être unique et soumis à des règles strictes. Une surveillance constante, des mots de passe complexes et une rotation fréquente des identifiants réduisent drastiquement les risques. Les outils de traçabilité sont également essentiels pour détecter toute activité suspecte.
Les accès à distance facilitent la maintenance informatique, mais ils sont aussi des brèches exploitées par les cybercriminels. Les protocoles VPN et RDP sont particulièrement visés lorsqu’ils sont mal configurés ou dépourvus de double authentification. Ces failles techniques deviennent de véritables passerelles pour les attaques ciblées.
En 2021, une entreprise de logistique a été paralysée par un ransomware. L’origine ? Une connexion RDP laissée ouverte sans mesure de sécurité renforcée. Ce type de négligence est évitable grâce à des outils modernes et des protocoles adaptés. Des solutions intégrant des journaux d’audit ainsi qu’une détection avancée des intrusions sont indispensables pour garantir une sécurité optimale.
Un contrôle rigoureux des connexions VPN ou RDP permet d’identifier en amont les tentatives d’intrusion. En planifiant des audits réguliers et en analysant les anomalies, vous anticipez les menaces. Les outils de détection en temps réel jouent ici un rôle déterminant. Ils permettent de bloquer instantanément toute activité suspecte et d’assurer une posture de sécurité robuste.
Les correctifs logiciels comblent des failles critiques, mais leur gestion reste insuffisante dans bon nombre de contrats d’infogérance. Des vulnérabilités comme ProxyShell ou Log4Shell, largement exploitées en 2021, illustrent parfaitement ce problème. Certaines entreprises n’avaient pas appliqué les mises à jour correctives, exposant ainsi leurs systèmes à des accès non autorisés.
Une gestion proactive des mises à jour est impérative. Chaque patch doit être testé et déployé rapidement. Les prestataires doivent fournir des rapports détaillés pour attester de la conformité. Ce suivi rigoureux garantit une protection continue face aux menaces émergentes.
Année | Vulnérabilité | Impact | Solution |
---|---|---|---|
2021 | Log4Shell | Accès non autorisé | Mise à jour du composant Log4j |
2021 | ProxyShell | Vol de données | Application des correctifs Exchange |
2020 | SolarWinds | Espionnage massif | Révision des accès tiers |
2019 | BlueKeep | Exécution de code à distance | Patch Windows obligatoire |
Changer de prestataire sans une documentation claire, c’est comme reprendre un véhicule sans notice ni plan d’entretien. Vous ne savez pas comment il a été configuré, ni comment intervenir en cas de souci. Résultat : dépendance totale, perte de temps, risques accrus de panne ou de coupure.
Une documentation technique complète, structurée et tenue à jour doit être exigée dès le début du contrat. Elle doit couvrir l’architecture, les flux, les accès, les procédures de sauvegarde, et même les outils utilisés. Sans ça, aucune reprise ne peut être fluide. Pire : toute tentative de migration devient un casse-tête technique et juridique.
Les clauses de réversibilité ne sont pas une option. Elles doivent préciser noir sur blanc comment récupérer les accès, les données et les environnements. Et surtout, dans quels délais. Sans ces garanties, un changement de prestataire peut entraîner des semaines d’interruption ou un blocage délibéré.
Traduction concrète : imposez un plan de sortie dans le contrat. Demandez des formats de données ouverts. Vérifiez que les mots de passe, certificats et scripts sont bien remis. Et exigez une phase de transfert documentée et testée en amont.
Externaliser ne doit jamais rimer avec renoncer au contrôle. En sécurisant la documentation et la réversibilité, vous restez maître de votre infrastructure, quoi qu’il arrive. La vraie question, c’est : si demain vous devez changer de prestataire en urgence, êtes-vous prêt ?