Les défis cachés d’une migration vers le cloud : ce que personne ne vous dit

Infogérance expertise

Gregory J. - Expert IT

4 avril 2025

Aujourd’hui, on va parler sans langue de bois, d’un truc dont personne ne parle vraiment : les galères cachées d’une migration vers le cloud ! Tu sais, c’est un peu comme quand tu déménages et que l’agent immobilier te montre des photos ultra-flatteuses… puis tu arrives et surprise : le « charmant duplex lumineux » est en fait un appart’ sombre avec vue sur le mur d’en face !

Pour le cloud, c’est pareil. On te vante les économies, la flexibilité, la modernité… mais personne ne te raconte les nuits blanches, les bugs inexpliqués et les factures qui font mal au crâne. J’ai vu tellement d’entreprises se lancer tête baissée et le regretter ensuite ! Une migration vers Office 365 bien préparée permet d’éviter ces mauvaises surprises et d’optimiser la transition sans impact négatif. Mais avant d’en arriver là, laisse-moi te raconter ce que les commerciaux « oublient » soigneusement de mentionner…

Le portefeuille qui pleure : les vrais coûts du cloud

Parlons cash (c’est le cas de le dire) : le cloud, c’est souvent vendu comme LA solution économique. « Vous allez faire des économies monumentales ! » qu’ils disent. Mais en vrai ? C’est un peu plus compliqué que ça.

Quand le « payez ce que vous utilisez » devient « payez plus que prévu »

un portefeuille qui pleure car sa migration vers le cloud se passe mal et que cela coûte plus cher que prévu.

Les forfaits cloud, c’est comme les forfaits téléphoniques : y’a toujours des options qui s’ajoutent. Tu commences avec un abonnement de base à 10€ par utilisateur, et puis BAM ! Tu te retrouves avec des suppléments pour le stockage supplémentaire, pour les fonctionnalités avancées, pour la sécurité renforcée…

L’autre jour, un client m’appelle en panique : sa facture avait triplé en un mois parce que son équipe s’était mise à utiliser massivement une fonctionnalité premium qui n’était pas incluse dans le forfait initial.

Internet qui rame ? Prépare-toi à upgrader ta connexion

Ça, c’est le truc auquel personne ne pense. Quand toutes tes applis sont dans le cloud, ta connexion Internet devient littéralement le cordon ombilical de ton entreprise. La petite fibre que tu avais et qui marchait « plutôt bien » ? Elle va vite montrer ses limites.

Un exemple concret : une PME de 25 personnes qui migre vers le cloud se rend compte que sa connexion est saturée dès que plusieurs collaborateurs téléchargent ou uploadent des fichiers volumineux. Résultat ? Tout le monde rame, les visios se figent, et la productivité s’effondre.

La solution ? Upgrader la connexion, souvent avec une ligne pro plus coûteuse, parfois avec une ligne de secours (parce que si Internet tombe, ton business s’arrête). Et ça, c’est une ligne budgétaire que personne n’avait anticipée.

Ces formations qu’on zappe… et qu’on paie cash après

« C’est intuitif ! » Ah, la bonne blague. Oui, pour toi qui as passé du temps à explorer l’outil, peut-être. Mais pour Gérard, 55 ans, qui maîtrisait parfaitement l’ancien système ?

Le coût de formation, c’est souvent le parent pauvre du budget migration. On se dit que les gens vont s’adapter. Sauf que sans formation adéquate, tu te retrouves avec :

  • Des employés qui perdent des heures à chercher des fonctionnalités
  • Des fonctionnalités avancées (que tu paies !) mais que personne n’utilise
  • Des pratiques non optimales qui peuvent même créer des failles de sécurité

Double système pendant la transition = double facture (oups)

Personne ne te le dit, mais pendant un moment, tu vas payer… double ! Tu ne peux pas simplement éteindre ton ancien système le vendredi et allumer le nouveau le lundi. La réalité, c’est qu’il y a une période de cohabitation qui peut durer plusieurs mois.

Imagine : tu paies encore ta licence de serveur mail, ET ton abonnement cloud mail. Tu maintiens encore ton ancien CRM, ET tu paies pour le nouveau. Cette période de transition peut sérieusement alourdir la facture, surtout si elle s’éternise (ce qui arrive plus souvent qu’on ne le pense).

ACI Technology expert en infogérance et maintenance informatique - migration vers le cloud

Les maux de tête techniques que personne n’avait prévus

Passons maintenant aux joyeusetés techniques qui transforment ton projet cloud en migraine carabinée.

Quand tes vieilles applis font la gueule au cloud

« Tout est compatible avec le cloud ! » Encore une belle histoire qu’on nous raconte. La vérité, c’est que ton application métier développée en 2005 par une boîte qui n’existe plus, elle risque fort de ne pas être « cloud friendly ».

J’ai vu une entreprise devoir maintenir un serveur physique JUSTE pour faire tourner une vieille application de gestion des stocks qui refusait catégoriquement de fonctionner avec leur nouvelle infrastructure cloud. Le prix de la migration de cette appli ? Plus élevé que la migration cloud de tout le reste de la boîte !

Et parfois, ce n’est pas qu’une question de vieillesse. Certaines applications récentes mais très spécifiques (CAO, logiciels scientifiques, etc.) peuvent aussi avoir des comportements… disons… capricieux dans le cloud.

« C’est lent » : la réalité des performances cloud vs les promesses

« Le cloud est plus rapide ! » Pas toujours, mon ami, pas toujours. Si tes données sont stockées à des milliers de kilomètres, il y a cette petite chose qu’on appelle la latence. Et la latence, c’est l’ennemi juré de la productivité.

Un cabinet d’architectes qui travaillait sur de lourds fichiers 3D a découvert à ses dépens que manipuler ces fichiers directement dans le cloud était significativement plus lent que sur leurs anciennes stations de travail. Le gain en collaboration était réel, mais au prix d’une expérience utilisateur dégradée.

L’enfer de faire parler ton système actuel avec le cloud

L’intégration, ou comment transformer un informaticien zen en bête sauvage. Faire communiquer ton ERP local avec ta nouvelle solution de CRM dans le cloud ? Sur le papier, « y’a des API, ça se fait ». En pratique ? Prépare-toi à des nuits blanches.

Les problèmes d’intégration sont souvent les plus complexes et les plus coûteux. Dans le meilleur des cas, tu paies pour des connecteurs prêts à l’emploi (qui ne font jamais exactement ce que tu veux). Dans le pire des cas, c’est développement sur mesure, tests interminables, et bugs mystérieux.

Un client dans le secteur médical a dû reporter sa migration de 6 mois parce que l’intégration entre son système de gestion des patients et sa nouvelle solution cloud était un véritable cauchemar technique.

Migrer 10 ans d’archives ? Bon courage !

« On va tout transférer, t’inquiète ! » Oui, en théorie. Mais tes 3To d’emails accumulés depuis 2008, avec leurs pièces jointes et leur organisation spécifique ? Prépare-toi à quelques surprises.

Les migrations de données massives sont rarement un long fleuve tranquille. Entre les problèmes de format, les corruptions de données, les fichiers orphelins, les limitations de taille… c’est souvent là que les projets déraillent.

une employée qui montre du doigt des tiroirs d'archives

Sans parler du temps que ça prend. J’ai vu une migration d’emails pour une entreprise de taille moyenne prendre plus de 3 semaines – pendant lesquelles l’accès aux anciens emails était limité. Imagine le bonheur des équipes commerciales qui ne pouvaient plus retrouver les échanges avec leurs clients !

Une migration vers Office 365 bien préparée permet d’éviter ces mauvaises surprises et d’optimiser la transition sans impact négatif. Mais ça demande de l’anticipation, de la méthode, et surtout, d’être conscient de tous ces défis cachés.

Contactez nos équipes pour étudier la faisabilité de votre migration et vous aider à préparer au mieux celle-ci.

Sécurité et conformité : la partie immergée de l’iceberg

Tu sais ce qui me fait toujours rire ? Quand j’entends « le cloud c’est sécurisé, c’est géré par des pros ! ». Oui, c’est vrai… et non, ça ne suffit pas. La sécurité dans le cloud, c’est comme un tango : il faut être deux pour le danser correctement.

Le casse-tête des mots de passe et des accès

Avant, tout était simple : un domaine, un serveur, des comptes locaux. Maintenant ? C’est la jungle des identités ! Chaque service cloud a potentiellement son propre système d’authentification, et le cauchemar commence.

J’ai vu des entreprises où les employés avaient littéralement une dizaine de mots de passe différents pour accéder à leurs outils quotidiens. Résultat ? Des post-it de mots de passe partout (bonjour la sécurité !) ou pire, le même mot de passe partout.

La solution, c’est de mettre en place un système d’authentification unique (SSO). Mais ça, c’est un projet en soi, souvent coûteux, et qui demande une expertise spécifique. Et devine quoi ? C’est rarement inclus dans le devis initial de ta migration cloud…

Tes données en France ? Aux USA ? Les joies de la souveraineté

« Mais au fait, elles sont où mes données exactement ? » C’est LA question qui fâche. Parce que souvent, la réponse c’est : « Euh… quelque part en Irlande… ou aux États-Unis… ou peut-être en Asie, ça dépend. »

Pour certaines entreprises, c’est juste un détail. Pour d’autres (santé, finance, défense…), c’est un problème MAJEUR. J’ai vu un projet cloud entier remis en question parce que le client découvrait, après coup, que ses données sensibles seraient stockées hors de France.

Et quand on parle de multinationales comme Microsoft ou Google, même si on te promet des datacenters européens, la réalité juridique reste floue. Le Cloud Act américain, par exemple, permet aux autorités US d’accéder à tes données même si elles sont stockées en Europe.

RGPD et autres réglementations : comment ne pas se planter

Ah, le RGPD, cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes ! Migrer vers le cloud sans penser à la conformité, c’est comme sauter en parachute sans vérifier s’il y a un parachute dans le sac.

La question n’est pas si simple : qui est responsable de quoi ? Quelles garanties ton fournisseur cloud t’offre-t-il ? Comment gérer les droits d’accès, la portabilité, le droit à l’oubli ?

Ta stratégie de sécurité à revoir de A à Z (oui, complètement)

« Mais notre prestataire cloud s’occupe de la sécurité ! » En partie seulement, mon ami. La majorité des fournisseurs cloud fonctionnent selon un modèle de « responsabilité partagée ». Ils sécurisent l’infrastructure, mais TU restes responsable de beaucoup de choses : la sécurité de tes données, la gestion des accès, la configuration correcte des services…

J’ai vu trop d’entreprises découvrir avec horreur que leurs données étaient accessibles publiquement parce qu’elles avaient mal configuré leurs buckets de stockage cloud. Ou d’autres qui se faisaient pirater parce qu’elles n’avaient pas activé l’authentification à deux facteurs.

La sécurité dans le cloud demande une expertise spécifique, souvent différente de celle qu’on a en interne pour les systèmes traditionnels. Et ça, c’est encore un coût caché de ta migration.

Ton équipe va (un peu) détester le changement

Passons maintenant à l’aspect humain, souvent le plus sous-estimé dans les projets de migration cloud.

La fameuse résistance passive : « l’ancien système marchait très bien »

Il y a toujours un Gérard ou une Sylvie dans l’équipe qui te sortira : « Ça fait 15 ans que je travaille comme ça, pourquoi changer ? » Et tu sais quoi ? Ce n’est pas juste de la mauvaise volonté.

Le changement fait peur. Les gens qui maîtrisaient parfaitement l’ancien système se retrouvent soudain novices. Ceux qui aidaient les autres deviennent ceux qui ont besoin d’aide. C’est déstabilisant, et ça crée des résistances plus fortes qu’on ne l’imagine.

La productivité en chute libre pendant quelques semaines

Prépare-toi à cette réalité : pendant un moment, tout va ralentir. Les tâches qui prenaient 5 minutes en prendront 15. Les process fluides deviendront laborieux. C’est normal, c’est la courbe d’apprentissage.

Mais as-tu budgétisé cette baisse de productivité ? As-tu prévu comment absorber cette charge supplémentaire temporaire ? La plupart des entreprises sous-estiment complètement cette phase, et se retrouvent à gérer des clients mécontents, des délais non tenus, et des équipes stressées.

Tous ces processus à réinventer du jour au lendemain

« On fait juste une migration technique, les process restent les mêmes. » Ah, l’illusion ! La réalité, c’est que passer au cloud change FORCÉMENT ta façon de travailler.

Ton workflow de validation de documents ? À refaire. Ta manière de partager des fichiers avec les clients ? À repenser. Tes processus de sauvegarde ? À réinventer.

Devenir dépendant de ton fournisseur cloud (pour le meilleur et pour le pire)

C’est le point dont personne ne parle : une fois dans le cloud, en sortir est souvent plus difficile qu’y entrer. C’est ce qu’on appelle le « vendor lock-in », et c’est une réalité.

Plus tu utilises les fonctionnalités spécifiques de ton fournisseur cloud, plus tu deviens dépendant. Et si demain les prix augmentent de 30% ? Si la qualité de service se dégrade ? Si ta croissance rend soudain le modèle économique moins favorable ?

J’ai connu une startup qui avait tout basé sur AWS, en utilisant des services très spécifiques d’Amazon. Quand ils ont voulu migrer vers une solution moins coûteuse deux ans plus tard, ils ont réalisé que le coût de sortie était presque prohibitif.

Comment ne pas se planter : les astuces qui sauvent

Bon, on a fait le tour des galères possibles, mais t’inquiète, tout n’est pas perdu ! Avec la bonne approche, ta migration cloud peut vraiment être une réussite. Voici comment éviter les pièges qu’on vient de voir.

L’audit préalable : chiant mais vital

Je te l’accorde, c’est la partie la moins sexy. Mais crois-moi, c’est celle qui fait TOUTE la différence. Avant même de parler migration, il faut faire un état des lieux complet :

  • Quelles applications utilises-tu vraiment ?
  • Quels volumes de données sont concernés ?
  • Quelles sont tes contraintes réglementaires ?
  • Quelles sont les interdépendances entre tes systèmes ?

J’ai vu des entreprises économiser des dizaines de milliers d’euros simplement parce qu’elles avaient pris le temps de faire cet audit. Par exemple, ce client qui a découvert qu’il payait encore pour des licences d’applications que personne n’utilisait depuis des années !

L’audit d’un parc informatique te permet aussi d’identifier les vraies priorités : quels systèmes doivent absolument migrer, et lesquels peuvent peut-être rester sur site ? Quelles sont les applications critiques qui méritent une attention particulière ?

Y aller mollo : pourquoi la migration progressive c’est la vie

La migration « big bang » (tout d’un coup), c’est comme sauter d’une falaise sans savoir la profondeur de l’eau : parfois ça passe, souvent ça casse.

L’approche progressive, c’est la clé. Tu commences par migrer les systèmes les moins critiques, tu testes, tu ajustes, et seulement ensuite tu passes aux systèmes dont dépend ta survie. Cette méthode permet de :

  • Détecter les problèmes quand ils sont encore petits
  • Former progressivement tes équipes
  • Affiner ta stratégie en cours de route

Une entreprise de logistique a d’abord migré sa messagerie, puis ses outils collaboratifs, et seulement après son ERP. Résultat ? Chaque étape a permis d’affiner le processus et d’éviter les erreurs sur les systèmes critiques.

Préparer ton équipe (et non, un email le jour J ne suffit pas)

La formation, c’est pas un luxe, c’est une nécessité ! Et pas juste une formation technique du genre « cliquez ici pour faire ça ». Il faut expliquer le POURQUOI :

  • Pourquoi on migre vers le cloud
  • Quels sont les bénéfices attendus pour l’entreprise
  • Et surtout, quels avantages concrets pour les utilisateurs

La clé ? Identifier des « champions » dans chaque équipe, des gens motivés qui maîtrisent plus vite et peuvent aider leurs collègues. Et surtout, prévoir du temps pour l’adaptation. Personne ne devient expert en un jour.

Une entreprise de conseil a créé des « cafés cloud » hebdomadaires où les équipes pouvaient venir poser leurs questions sur la nouvelle plateforme dans une ambiance détendue. Le taux d’adoption a été 40% plus rapide que dans leurs projets précédents !

Faire confiance à ACI TECHNOLOGY : l’expertise qui fait la différence

Toutes les galères dont on a parlé ? Avec le bon partenaire, elles deviennent évitables. ACI TECHNOLOGY a développé une expertise qui permet justement d’anticiper et de contourner ces problèmes classiques.

Contrairement à beaucoup de prestataires qui se focalisent uniquement sur l’aspect technique, ACI TECHNOLOGY adopte une approche globale qui intègre :

  • Une analyse approfondie de ton environnement existant pour éviter les surprises
  • Une planification méticuleuse qui prend en compte les impacts humains et organisationnels
  • Une méthodologie de migration éprouvée, testée sur des dizaines de projets similaires
  • Un accompagnement personnalisé pour tes équipes avant, pendant et après la migration

Un exemple concret ? ACI TECHNOLOGY a récemment accompagné une entreprise de services qui avait déjà tenté une migration cloud avec un autre prestataire… et s’était plantée. En reprenant le projet à zéro, avec une approche structurée, la nouvelle migration s’est déroulée sans accroc, dans les délais et le budget prévus.

Ce qui fait vraiment la différence ? L’expérience. Avoir déjà rencontré et résolu ces problèmes typiques permet d’anticiper, de prévenir, et d’agir rapidement quand un imprévu se présente.

Le cloud reste une formidable opportunité pour les entreprises. Mais comme pour toute transformation importante, la réussite dépend surtout de la préparation et de l’accompagnement. Avec les bonnes pratiques et le bon partenaire, tu pourras vraiment en tirer tous les bénéfices sans les galères !