Imaginez que votre entreprise soit un restaurant. Traditionnellement, vous auriez besoin d’acheter tous vos équipements : four, frigo, lave-vaisselle… C’est comme avoir vos propres serveurs dans vos locaux. Avec le cloud, (autrement appelé le « nuage »), c’est plutôt comme si vous louiez une cuisine professionnelle équipée, et ne payiez que ce que vous utilisez.
La semaine dernière, j’ai rencontré Claire, qui dirige une agence immobilière de 12 personnes. C’est elle qui m’a inspiré cet article… Claire me parle de ses sauvegardes, jusque-là elle sauvegarde toutes les photos de son agence sur des disques durs externes et qu’elle s’inquiète car une amie lui a raconté ses mésaventures. « Et si un disque tombe en panne ? » me demanda-t-elle. Je lui ai alors parlé du Cloud, et deux jours plus tard, nous avions migré toutes ses données vers le cloud. Depuis, son équipe accède aux photos des biens de son agence depuis n’importe où, et elle n’a plus à s’inquiéter pour ses sauvegardes.
Le stockage cloud représente souvent le premier pas d’une entreprise vers le nuage. C’est simple à comprendre : imaginez un immense disque dur accessible depuis n’importe où, qui ne tombe jamais en panne et qui évolue avec vos besoins.
Fini les problèmes de synchronisation ou les inquiétudes liées aux sauvegardes.
Prenons l’exemple d’une agence de communication cliente chez-nous : avant, leurs créatifs passaient un temps fou à chercher la dernière version d’une maquette ou à gérer des transferts de fichiers volumineux. Aujourd’hui, tous leurs fichiers sont centralisés dans le cloud.
Les designers travaillent sur les mêmes fichiers, et les clients ont accès à un dossier dédié, et le directeur artistique peut valider les créations depuis son smartphone pendant ses déplacements.
La vraie révolution est venue avec l’intégration des suites collaboratives comme Google Workspace et Microsoft 365. Ces solutions vont bien au-delà du simple stockage en proposant des outils de travail en équipe intégrés.
Vous souvenez-vous du temps où il fallait installer un logiciel sur chaque poste de travail ? Où votre responsable IT passait ses journées à faire des mises à jour ? Cette époque est révolue grâce aux applications en ligne, ou « SaaS » pour les intimes. Le principe est simple : vos logiciels fonctionnent directement depuis internet, comme un service plutôt qu’un produit.
J’ai récemment accompagné un cabinet d’expertise comptable, dont les employés passaient leur temps à jongler entre les différentes versions de leurs logiciels, certains collaborateurs ne pouvant pas utiliser la dernière version de celui-ci pour des raisons x ou y.
Ils sont passés sur une solution Cloud, toute l’équipe utilise maintenant la même version de leur logiciel comptable en ligne. Les mises à jour se font automatiquement pendant la nuit, et chaque expert peut travailler depuis son bureau, de chez lui, ou même en déplacement chez un client, avec des données à jour.
Le SaaS a révolutionné tous les domaines : de la simple bureautique avec Microsoft 365 à la gestion complète de la relation client avec Salesforce ou HubSpot. La communication d’équipe s’est transformée grâce à des outils comme Slack ou Microsoft Teams, et même la gestion de projet s’est simplifiée avec des plateformes comme Trello.
L’avantage majeur ? Vous ne payez que ce que vous utilisez réellement. Un nouveau collaborateur rejoint l’équipe ? Ajoutez simplement une licence. Un départ ? Supprimez l’accès. Fini les investissements massifs en logiciels qui deviendront obsolètes dans deux ans.
Le PaaS, c’est l’intermédiaire idéal pour les entreprises qui développent leurs propres applications. Imaginez une cuisine équipée avec du matériel déjà installé et entretenu. Tout ce dont vous avez besoin pour ouvrir votre restaurant, sans avoir à vous soucier de l’aménagement de la cuisine, l’installation du gaz, de l’électricité, ou encore de la mise aux normes.
C’est exactement ce que propose le PaaS : une plateforme prête à l’emploi où vous n’avez plus qu’à apporter vos « recettes » (votre code) et vous concentrer sur la création de vos applications.
Dans nos clients actuels, nous avons une entreprise de e-commerce qui utilise Google App Engine. Lors des soldes, leur trafic est multiplié par dix. Avant, c’était la panique : il fallait prévoir des serveurs supplémentaires, configurer la répartition de charge, etc… Grâce à une nouvelle passerelle dans le cloud, la plateforme gère tout automatiquement. Leur site reste rapide même en période de pointe, et ils ne paient que pour les ressources réellement utilisées.
Les géants du cloud comme Microsoft Azure, Google Cloud Platform et Amazon Web Services proposent tous des solutions PaaS puissantes. Par exemple, Azure App Service permet de déployer une application en quelques clics, tandis que Heroku s’est fait une spécialité d’offrir une expérience particulièrement simple pour les développeurs.
Si le SaaS et le PaaS sont comme louer un appartement meublé ou une cuisine équipée, l’IaaS serait plutôt comme louer un terrain constructible avec tous les raccordements prêts à l’emploi. Vous gardez une liberté totale sur ce que vous voulez construire, mais sans avoir à gérer les fondations.
L’IaaS révèle tout son potentiel dans des situations concrètes. Par exemple, une société de formation en ligne utilise des serveurs puissants uniquement pendant ses sessions en direct. Au lieu de payer pour une infrastructure surdimensionnée 24h/24, ils augmentent leurs ressources pendant leurs formations et les réduisent ensuite. Résultat ? Une facture divisée par trois.
Les acteurs majeurs comme Amazon AWS, Microsoft Azure ou Google Cloud Platform se livrent une concurrence acharnée sur ce marché, pour notre plus grand bénéfice. Les prix baissent régulièrement tandis que les services s’enrichissent.
À titre d’exemple, vous pouvez maintenant héberger un serveur virtuel pour quelques euros par mois, avec une garantie de disponibilité supérieure à 99,9% , là ou il y a quelques années encore, cela vous aurait coûté plusieurs centaines d’euros.
« Le cloud, c’est l’ordinateur de quelqu’un d’autre », dit-on souvent. Mais que faire quand vous voulez les avantages du cloud tout en gardant un contrôle total sur vos données ? C’est là qu’intervient le cloud privé.
Toute entreprise qui travaille avec de fortes quantités de données sensibles comme une mutuelle ou un hôpital, ne peut pas se permettre d’utiliser un cloud public et de confier la sécurité de ses données à un prestataire externe. Pour ces sociétés, il est possible créer un cloud privé : une infrastructure moderne et flexible, mais qui reste entièrement dans leurs murs et sous leur contrôle.
Le cloud privé n’est pas réservé qu’au secteur médical. Les banques, les industries avec des secrets de fabrication, ou même les cabinets d’avocats y trouvent leur compte.
Bien sûr, cette solution demande un investissement initial plus important qu’un cloud public. Mais pour certaines entreprises, la possibilité de dire à leurs clients « vos données ne quittent jamais nos murs » n’a pas de prix. Et avec les solutions modernes de cloud privé, on peut même créer des systèmes hybrides : garder les données sensibles en interne tout en profitant du cloud public pour des usages moins critiques.
Le choix de votre solution cloud dépend principalement de vos besoins et de vos contraintes. Voici un tableau comparatif pour vous aider à faire le bon choix :
Commencez par identifier vos priorités :
N’oubliez pas que ces solutions ne sont pas exclusives : beaucoup d’entreprises combinent plusieurs types de services cloud selon leurs besoins.
« Mais le cloud, c’est risqué, non ? » Voilà la première question que m’a posée Claire, notre agent immobilier, quand je lui ai parlé de migrer ses données. Cette inquiétude est légitime, mais laissez-moi vous raconter une anecdote qui a changé sa perspective.
Si vous ouvrez la rubrique « faits divers » dans le journal, vous entendrez bien trop souvent parler d’entreprises qui ont subi une intrusion dans leurs locaux, les ordinateurs ont disparus, leurs données avec. Si toutes leurs données avaient été stockées uniquement dans le cloud, il aurait suffi de quelques clics pour les lui restituer, et celles-ci ne se baladeraient pas dans la nature, dans les mains d’un inconnu qui pourrait en faire mauvais usage.
Prenons l’exemple de Microsoft, Google ou Amazon. Ces entreprises investissent des centaines de millions d’euros chaque année dans la sécurité de leurs infrastructures. C’est comme comparer le coffre-fort de votre maison à celui d’une banque. Leurs datacenters sont protégés par :
Une question que j’entends souvent : « Mais où sont stockées mes données ? » Pour les entreprises européennes, les principaux fournisseurs cloud garantissent un hébergement conforme au RGPD. J’ai récemment accompagné un cabinet médical dans sa transition numérique. Leurs données patient sont stockées exclusivement dans des datacenters européens, avec un chiffrement de bout en bout.
La sécurité, c’est aussi une question d’usage. Voici ce que nous mettons en place avec nos clients :
Le contrôle d’accès intelligent : la comptable accède uniquement aux données comptables, le commercial à ses contacts… Chacun a accès à ce dont il a besoin, rien de plus. C’est comme avoir un pass d’hôtel qui n’ouvre que certaines portes.
L’authentification à deux facteurs : même si quelqu’un devine votre mot de passe, il ne pourra pas accéder à vos données sans votre téléphone. Un de nos clients l’a appris à ses dépens : son mot de passe avait été piraté, mais grâce à la double authentification, le hacker n’a jamais pu accéder à ses données.
Les sauvegardes automatiques : un collaborateur supprime accidentellement un dossier important ? En quelques clics, vous le récupérez. C’est arrivé pas plus tard que la semaine dernière à une agence de communication : un stagiaire a supprimé par erreur tout un dossier client. Dix minutes plus tard, tout était restauré.
Il y a quelques années, je pensais comme Claire. Mais aujourd’hui, je peux l’affirmer : un cloud bien configuré est plus sûr qu’un serveur local dans 99% des cas. La vraie question n’est plus « Est-ce que le cloud est sûr ? » mais « Comment utiliser le cloud de manière sécurisée ? ».
Le cloud n’est pas qu’une évolution technologique, c’est avant tout une nouvelle façon de travailler. Chaque semaine, je vois des entrepreneurs comme Claire transformer leur entreprise, pas à pas, sans révolution brutale. Certains commencent par un simple stockage en ligne, d’autres se lancent directement dans une migration complète. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise approche, seulement celle qui vous correspond.
Ce que j’aime dans mon métier, c’est justement cet accompagnement personnalisé. Comprendre vos enjeux, vos contraintes, vos ambitions. Vous aider à franchir le pas sereinement, à votre rythme. Parfois, il suffit d’une simple discussion autour d’un café pour démystifier le cloud et voir les possibilités qui s’offrent à vous.
Vous avez des questions ? Des doutes ? Envie d’explorer les possibilités du cloud pour votre entreprise ? Parlons-en ! Nous proposons un premier rendez-vous d’audit gratuit et sans engagement. C’est l’occasion de faire le point sur vos besoins et d’explorer ensemble les solutions qui pourraient vous faire gagner en efficacité.