En 2025, le cloud est devenu la colonne vertébrale de la plupart des systèmes d’information. Il structure vos applications, sécurise vos données et soutient la croissance de votre activité. Mais entre les deux géants que sont Microsoft Azure et Amazon Web Services (AWS), le choix peut s’avérer stratégique… et complexe.
Chez ACI Technology, nous accompagnons chaque semaine des entreprises qui souhaitent migrer vers une solution cloud évolutive, souvent dans le cadre d’un projet d’infogérance cloud Azure sur mesure. Pourquoi ? Parce que ce type de démarche ne se limite pas à une comparaison technique : il s’agit de construire une infrastructure adaptée à vos contraintes, à vos outils existants… et à vos ambitions.
Alors, Azure ou AWS ? Dans cet article comparatif, nous vous aidons à y voir clair, avec un décryptage des forces, faiblesses et cas d’usage pour faire un choix éclairé, aligné avec vos priorités métier.
Il y a dix ans, parler de cloud relevait presque de la science-fiction pour beaucoup de PME. En 2025, c’est devenu un levier incontournable de performance, d’agilité et de résilience. Mais entre AWS, pionnier historique, et Microsoft Azure, champion de l’intégration hybride, les approches diffèrent autant que les profils de leurs clients.
Pour choisir le bon partenaire cloud, il ne suffit pas de comparer des fiches techniques. Il faut comprendre ce que chaque plateforme incarne, dans sa philosophie, son écosystème… et son avenir.
Lancé par Amazon en 2006, AWS est le leader mondial incontesté du cloud avec 31 % de part de marché en 2024 selon Statista. Ce succès, AWS le doit à son avance initiale, à la profondeur de son catalogue (plus de 200 services) et à ses performances brutes.
En France, ce trio de tête composé d’AWS, Microsoft et Google concentre à lui seul la quasi-totalité du marché du cloud, comme le confirme La Revue du Digital dans une étude récente.
Les grandes plateformes web, les scale-ups et les applications à forte charge s’y retrouvent facilement. Netflix, Airbnb ou encore la NASA ont tous fait confiance à AWS, séduits par sa robustesse, sa scalabilité à la demande et sa puissance de calcul.
Mais cette puissance a un prix : une courbe d’apprentissage plus raide, une approche souvent très technique et une grille tarifaire complexe pour les non-initiés.
Microsoft Azure, lancé en 2010, est le second du marché, avec 24 % de part de marché, et il séduit de plus en plus les entreprises traditionnelles. Pourquoi ? Parce qu’il s’intègre naturellement aux outils déjà déployés : Office 365 (voir notre guide sur la migration Gmail vers Office 365 ou migration Google Workspace vers Office 365 pour les structures en transition cloud), Teams, SharePoint, Active Directory… autant de briques que les entreprises connaissent et utilisent déjà au quotidien.
C’est ce qui explique que les projets d’infogérance Azure portés par des intégrateurs comme ACI Technology soient aujourd’hui de plus en plus nombreux. Car avec Azure, on ne repart pas de zéro : on étend, on optimise, on sécurise un existant que les équipes maîtrisent déjà.
Résultat : un onboarding rapide, un meilleur ROI à court terme, et moins de friction pour les équipes internes.
AWS est conçu pour un cloud entièrement natif, avec des services qui tournent exclusivement dans l’environnement Amazon. C’est un choix assumé : tirer profit à 100 % de la scalabilité du cloud public.
Azure, de son côté, mise sur une logique hybride. Grâce à Azure Arc, Azure Stack ou encore Defender for Cloud, Microsoft facilite le lien entre les environnements on-premise, multi-cloud et cloud public. Un atout majeur pour les entreprises qui veulent migrer par étapes ou garder la main sur certains systèmes critiques.
Il n’existe pas de « meilleur cloud » universel. Il existe le bon choix pour votre contexte, vos contraintes et vos ambitions. Voici trois critères essentiels que nous analysons systématiquement lors de nos missions de conseil en gouvernance IT ou de projets d’infogérance cloud chez ACI Technology.
Sur le papier, les deux plateformes proposent des modèles à la demande, des économies d’échelle et des offres « pay-as-you-go ». Mais en réalité, les écarts de coût peuvent exploser selon la volumétrie, les options activées et la complexité du déploiement.
👉 Conseil : modélisez le TCO sur 3 ans, pas seulement le prix mensuel. C’est là que les vraies différences apparaissent.
Un cloud performant, c’est bien. Un cloud pilotable et maintenable par vos équipes ou votre prestataire, c’est mieux.
👉 En 2024, selon Flexera, 47 % des entreprises ayant migré vers Azure citent la simplicité d’intégration comme facteur clé de leur choix.
RGPD, DORA, NIS2… Les cadres réglementaires européens imposent de plus en plus de maîtrise sur les données et les flux. Dans le même temps, la croissance mondiale du cloud est fortement accélérée par l’essor de l’intelligence artificielle, qui pousse les entreprises à moderniser leurs infrastructures à grande vitesse — comme l’analyse ITRnews dans son bilan 2024.
Cette logique de souveraineté cloud s’inscrit dans une tendance plus large : celle d’un retour aux architectures maîtrisées, comme le montre notre analyse sur les alternatives à VMware en 2025.
👉 Chez ACI, nous accompagnons plusieurs établissements publics ayant fait le choix d’Azure, notamment pour sa compatibilité avec les exigences de traçabilité, sécurité et hébergement local.
Critères | AWS | Azure |
---|---|---|
Vision | Cloud 100% natif | Cloud hybride |
Facilité d’usage | Technique (DevOps) | Intuitif (entreprise) |
Tarification | Détail complexe | Offres groupées |
Souveraineté | Cloud Act | Azure France |
Client type | Start-up & tech | PME & secteur public |
Intégration outils | Moins bureautique | Microsoft 365 natif |
Synthèse rapide des différences entre AWS et Azure pour choisir plus vite et plus juste.
Comparer les fiches produits ne suffit pas. Pour faire un choix éclairé, rien ne vaut les retours d’expérience de ceux qui vous ressemblent. Start-up tech, PME industrielles, groupes multi-sites ou établissements publics : chaque organisation a ses enjeux, et donc sa stratégie cloud.
Julien dirige une start-up dans la cybersécurité. Il a choisi AWS pour sa flexibilité, son support natif des conteneurs et sa compatibilité avec les architectures serverless. Résultat : un MVP déployé en 3 semaines, avec une montée en charge sans friction grâce à EC2, Lambda et S3.
Mais toutes les jeunes pousses ne font pas ce choix. À l’inverse, une fintech accompagnée par ACI Technology a préféré Azure pour sa conformité RGPD intégrée, sa sécurité native et son intégration rapide avec les outils Microsoft déjà utilisés par l’équipe.
👉 Pour les start-ups, AWS offre la liberté brute ; Azure, la sécurité structurante.
Une PME industrielle basée à Reims, avec trois sites de production, voulait centraliser ses données, améliorer la collaboration inter-sites et réduire les coûts IT. Après étude, elle a opté pour une infogérance cloud Azure complète avec ACI Technology.
Pourquoi ce choix ? Parce que ses équipes travaillaient déjà avec Microsoft 365, et qu’Azure permettait une migration fluide, une gestion centralisée des identités via Azure AD, et la mise en place d’un PRA cloud hybride en quelques semaines.
Un choix cohérent avec les nouvelles stratégies de continuité IT que favorisent aujourd’hui l’IA et la virtualisation, comme détaillé dans notre article : Virtualisation et PRA : l’IA et le cloud assurent la continuité IT.
👉 Dans les environnements industriels ou distribués, la cohérence des outils et la réduction du coût opérationnel font pencher la balance vers Azure.
Dans un contexte de cybersécurité renforcée et de conformité réglementaire, les établissements publics n’ont plus le droit à l’erreur. C’est pourquoi plusieurs collectivités locales accompagnées par ACI ont migré vers Microsoft Azure France, avec hébergement des données en datacenters certifiés HDS et localisation sur le territoire national.
Grâce à Microsoft Cloud for Sovereignty, elles ont pu concilier performance, conformité RGPD, et protection contre le Cloud Act. De plus, Azure facilite la traçabilité des accès, la gestion des VLAN, et l’interconnexion avec les SI existants.
👉 Pour le secteur public, la souveraineté cloud est devenue un critère décisif — et Azure marque de précieux points.
Le cloud n’est pas qu’une affaire de performances ou de fonctionnalités. C’est un choix structurant, qui engage votre entreprise pour plusieurs années. Trop souvent, les dirigeants pensent qu’il s’agit d’un simple changement d’hébergeur. En réalité, c’est un virage technologique, humain et organisationnel.
Une entreprise en forte croissance, une PME stable avec des enjeux de cybersécurité ou une structure publique avec des obligations de conformité… ne feront pas les mêmes choix.
Le bon réflexe ? Ne pas partir des technologies. Partir de vos objectifs business. À quoi doit ressembler votre IT dans 3 ans ? Quels risques devez-vous maîtriser ? Quelle autonomie vos équipes peuvent-elles avoir ? Ces réponses orienteront naturellement le bon choix.
Chez ACI Technology, nous constatons que les projets cloud les plus réussis sont ceux où l’accompagnement est stratégique dès le départ. Pas seulement un prestataire technique, mais un partenaire de confiance, capable de :
Car même la meilleure plateforme cloud peut devenir un point de fragilité… sans supervision, sans pilotage, sans vision globale.
Bonne nouvelle : tout ne se joue pas en un seul coup. Le cloud se pense aussi par étapes.
👉 L’essentiel est d’avoir un schéma directeur clair, un prestataire expérimenté, et des outils de monitoring proactifs pour ne jamais piloter à l’aveugle.
Vous avez désormais les cartes en main. AWS, Azure… deux solutions puissantes, mais deux philosophies différentes. Et surtout, deux manières d’accompagner votre entreprise dans sa transformation digitale.
Mais entre la théorie et la réalité, il reste une question clé : faut-il vraiment choisir seul ?
Chez ACI Technology, nous croyons qu’un bon cloud, c’est un cloud aligné avec vos objectifs métier, vos contraintes de sécurité, vos usages quotidiens — et surtout, un cloud que vous n’avez pas à piloter en solitaire.
C’est notre métier : écouter, conseiller, déployer, optimiser et sécuriser chaque infrastructure comme si c’était la nôtre.
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Mis à jour le 7 Mai 2025