Le Bureau fédéral allemand de la sécurité informatique (BSI) vient de lancer une alerte qui mérite toute votre attention : une faille critique touche actuellement les navigateurs Chrome et Edge, et les pirates informatiques sont déjà à l’œuvre. Si vous utilisez l’un de ces navigateurs (comme des milliards d’internautes dans le monde), vous êtes directement concerné.
Cette vulnérabilité permettrait à des attaquants d’exécuter du code malveillant sur votre machine… simplement en ouvrant une page web piégée. Le pire ? Cette faille est déjà activement exploitée sur le terrain. Pas demain, pas dans une semaine : maintenant. Il est donc crucial de réagir.
La vulnérabilité en question concerne le moteur JavaScript V8 de Chromium (le cœur technologique commun à Chrome et Edge). Elle est référencée sous le numéro CVE-2025-5419, une mention qui ne dit peut-être rien au grand public mais qui fait déjà frémir les spécialistes.
Dans les faits, cette faille permettrait à un pirate de contourner les protections habituelles de la mémoire. Il peut alors lire ou écrire dans des zones de mémoire normalement inaccessibles. Résultat ? Un code malveillant peut être injecté et exécuté sans que vous ne cliquiez sur quoi que ce soit.
Et ce n’est pas tout : une autre faille provoque un crash du navigateur, signalée elle aussi comme sérieusement préoccupante par le BSI. Là encore, le simple fait de visiter une page compromise peut suffire.
La bonne nouvelle, c’est que Google et Microsoft ont déjà publié des correctifs. Il vous suffit donc de vous assurer que votre navigateur est bien à jour. Voici comment faire, pas à pas :
Petit conseil pratique : faites ces vérifications dès maintenant, surtout si vous n’avez pas utilisé votre ordinateur depuis quelques jours.
Ce qui alarme les experts, c’est que cette faille est déjà activement exploitée dans la nature. Autrement dit, des cybercriminels ont sauté sur l’occasion pour intégrer ce bug dans leurs campagnes d’attaques. Il ne s’agit donc pas d’une vulnérabilité théorique repérée en laboratoire.
Et ce type de menace est sournois : vous ne voyez rien venir. Pas de fichier à télécharger, pas de message suspect. Juste une page web ouverte, parfois en arrière-plan. Et c’est suffisant.
Le BSI qualifie d’ailleurs le risque de “haut”, ce qui, dans leur échelle, signifie que les attaques sont probables, faciles à mettre en œuvre et avec des conséquences graves.
Vous l’aurez compris : pour éviter de tomber dans le piège, installez immédiatement les dernières mises à jour. Ce geste simple est votre première ligne de défense. Aucun antivirus ne peut protéger un système si la faille reste ouverte.
Et si vous utilisez d’autres navigateurs basés sur Chromium (comme Brave, Vivaldi ou Opera), pensez à vérifier s’ils ont également été mis à jour.
En matière de cybersécurité, le timing fait toute la différence. Quelques jours de retard peuvent suffire à exposer votre système à un piratage silencieux. Alors, prenez deux minutes pour faire la vérification. C’est votre meilleur rempart.