VMware reste, mais son modèle a changé. Depuis janvier 2024, de nombreuses entreprises revoient leur stratégie de virtualisation.
En quelques mois, un vent d’inquiétude a soufflé sur les DSI et responsables IT. L’acquisition de VMware par Broadcom, finalisée fin 2023, a transformé un pilier historique de la virtualisation en terrain mouvant : fin des licences perpétuelles, packages imposés, hausse des coûts… Pour beaucoup, rester les bras croisés n’est plus une option. La question n’est plus « Faut-il migrer ? », mais « Quand et comment ? »
En 2025, trouver une alternative à VMware devient un enjeu stratégique pour préserver la maîtrise de son infrastructure, sa souveraineté technologique… et son budget. Dans cet article, on vous guide pas à pas vers les solutions de virtualisation les plus crédibles aujourd’hui, avec un regard lucide sur les pièges à éviter.
Et si vous cherchez un accompagnement humain et expert pour ce virage critique, explorez notre approche de la virtualisation professionnelle pensée pour les PME, ETI et collectivités.
Janvier 2024 a marqué un changement de cap pour les entreprises utilisant VMware.
Depuis la finalisation du rachat par Broadcom, les repères historiques ont été bousculés. Nouveaux contrats, hausse des prix, incertitude technique… Ce qui semblait stable est devenu flou.
Le virage a été rapide. En quelques semaines après l’annonce officielle du rachat de VMware par Broadcom, les repères ont changé :
Autrement dit, les clients perdent la possibilité de choisir.
Même les entreprises qui n’utilisent qu’une partie des fonctionnalités doivent désormais payer pour l’ensemble du pack. Un modèle plus verrouillé, plus rigide.
Sur le terrain, les équipes IT ont dû digérer ces évolutions sans préavis.
“On a eu le sentiment d’être mis devant le fait accompli”, confie un DSI d’ETI industrielle en Île-de-France. Et ce n’est pas un cas isolé.
Le premier impact, c’est bien sûr le coût.
Dans certains cas, les factures ont augmenté de 30 à 70 % au renouvellement, sans bénéfice fonctionnel clair. Ce saut tarifaire déséquilibre les budgets IT, surtout dans les PME et les collectivités, où chaque euro compte.
Deuxième effet : la perte de flexibilité.
Impossible désormais d’ajuster finement son contrat aux besoins de l’organisation. Tout devient globalisé, et donc moins optimisable.
Troisième inquiétude : la visibilité sur la roadmap.
Certaines fonctions clés pourraient disparaître ou devenir premium. Quant à l’interopérabilité avec les environnements hybrides ou multi-cloud, elle reste floue. Et pour les DSI, le flou = le risque.
Ces changements ont déjà eu des répercussions visibles dans de nombreuses organisations, comme le détaille cette analyse des impacts de l’acquisition de VMware par Broadcom sur les entreprises.
Sur les forums spécialisés, la tension est palpable.
Spiceworks, Reddit, X (ex-Twitter)… Les témoignages s’accumulent. Certains parlent de “rupture de confiance”. D’autres défendent encore les performances de la technologie VMware malgré le virage Broadcom.
« Ce n’est plus le VMware que j’ai connu il y a 10 ans », écrit un ingénieur système sur TechUG. Post partagé plus de 1 200 fois.
Mais un constat s’impose : le doute s’est installé.
Et dans un monde où l’infrastructure virtuelle est la colonne vertébrale des systèmes d’information, un doute mal traité peut vite devenir une faille.
Changer de solution de virtualisation n’est pas une réaction de panique.
C’est, pour beaucoup d’entreprises, une façon de se réapproprier leur infrastructure, leur budget, leur liberté de choix. En 2025, la question n’est plus « Peut-on encore faire confiance à VMware ? », mais « A-t-on intérêt à dépendre d’un seul modèle devenu imprévisible ? »
Dans de nombreuses entreprises, la virtualisation est devenue une commodité : on ne s’interroge plus sur l’outil, on l’utilise parce qu’il est là. Mais lorsque les règles changent brutalement, l’illusion de stabilité disparaît.
Rechercher une alternative à VMware, ce n’est pas changer pour le plaisir.
C’est :
C’est aussi une opportunité pour aligner son infrastructure sur les usages actuels : cloud hybride, DevOps, haute disponibilité simplifiée…
De plus en plus de DSI de PME ou d’ETI pilotent aujourd’hui leur IT avec les mêmes exigences qu’un grand groupe. La souveraineté d’infrastructure devient un vrai sujet, pas une utopie.
Dans le contexte actuel, attendre la fin du contrat VMware pour agir, c’est souvent s’exposer à un effet ciseaux :
À l’inverse, les migrations anticipées permettent de construire un plan structurant, en plusieurs phases : audit, choix d’une nouvelle solution, tests, déploiement progressif.
Ce n’est pas un “plan B”, c’est un vrai projet de modernisation.
Anticiper, c’est aussi donner à ses équipes le temps d’apprendre un nouvel environnement, de vérifier la compatibilité des applications critiques, et de sécuriser la bascule sans rupture de service.
Abandonner VMware ne doit pas être une fuite. C’est une réflexion de fond sur la manière dont l’IT soutient la performance de l’entreprise.
Ce projet peut — et doit — être l’occasion de :
De plus en plus de DSI ne considèrent plus la virtualisation comme une boîte noire à maintenir coûte que coûte, mais comme un levier de transformation. Le choix de l’hyperviseur devient un choix stratégique. Et les alternatives crédibles, elles, ne manquent pas…
La question n’est plus “existe-t-il une alternative à VMware ?” — mais plutôt “laquelle choisir intelligemment ?”
Depuis le virage Broadcom, de nombreuses entreprises se tournent vers d’autres hyperviseurs, parfois redécouverts, parfois testés pour la première fois. Le marché de la virtualisation ne s’est pas réduit, il s’est ouvert.
Plusieurs technologies sortent du lot en 2025, chacune avec ses spécificités, ses forces… et ses limites. Voici un rapide tour d’horizon des alternatives à VMware les plus déployées actuellement :
Chaque solution a son modèle économique, sa communauté, son écosystème, sa scalabilité. Il n’y a pas de “meilleur hyperviseur” universel, mais des réponses adaptées à chaque contexte.
Choisir une alternative à VMware, c’est comme changer de moteur sans arrêter le véhicule.
Pour faire le bon choix, il faut croiser trois critères clés :
Un bon choix est un choix qui ne recrée pas une nouvelle forme de dépendance.
Par exemple, opter pour Hyper-V sans visibilité sur votre stratégie cloud Azure peut être un faux ami. Idem avec des solutions séduisantes sur le papier, mais sans communauté solide ou sans support structuré.
Avant tout engagement, la clé est simple : prouver avant de basculer.
Réaliser un POC (Proof of Concept) sur une VM pilote, un cluster non critique ou un environnement de test permet de :
Ce travail de validation évite les regrets — et permet d’embarquer les équipes internes dans le projet. Une migration réussie, c’est d’abord une transition acceptée.
Migrer son infrastructure de virtualisation n’est pas une simple opération technique.
C’est un chantier à fort impact, qui touche autant à la sécurité, à la continuité de service, qu’à la maîtrise budgétaire. Dans ce contexte, être bien accompagné fait toute la différence entre une migration subie… et une évolution réussie.
Changer de technologie, c’est aussi changer d’approche, de processus, de culture.
Un projet de migration doit donc être pensé globalement : de l’analyse de l’existant jusqu’à la formation des équipes. Ce que vivent les entreprises mal préparées, ce sont souvent les mêmes symptômes : bugs non anticipés, VMs mal migrées, interruptions de service, pertes de données…
Un accompagnement structuré permet de :
La technique ne suffit pas. L’humain reste au cœur de la réussite.
Chez ACI Technology, nous accompagnons depuis plus de 13 ans les PME, les ETI et les collectivités dans leurs transitions IT critiques.
Notre approche de la migration de virtualisation repose sur quatre piliers :
Nous croyons à une IT plus lisible, plus fiable, plus proche de vos réalités. Et c’est cette vision que nous appliquons à chaque projet de migration.
Vous n’êtes pas obligé de changer tout de suite. Mais attendre le dernier moment, c’est souvent perdre votre pouvoir de décision.
Notre conseil : enclenchez une phase de réflexion dès aujourd’hui. Même si votre contrat VMware court encore, c’est maintenant que se joue votre capacité à choisir sereinement, à comparer objectivement, à maîtriser votre calendrier.
Un bon projet de migration, c’est un projet sans panique, sans pression, avec une feuille de route claire, progressive, réaliste— accompagnée par une offre d’infogérance pour PME pensée pour l’autonomie.
Le rachat de VMware n’est pas une fin en soi, mais un révélateur.
Il force les entreprises à se poser une question essentielle : voulons-nous subir les décisions d’un éditeur… ou redevenir acteurs de notre infrastructure IT ?
Les alternatives existent.
Elles sont matures, soutenues, performantes.
Mais surtout, elles offrent une opportunité rare : celle de revoir ses bases, d’aligner technologie et stratégie, et de regagner en liberté.
Il n’y a pas de bonne décision prise dans l’urgence.
Il n’y a que des chemins choisis avec lucidité, accompagnés avec soin, pensés pour durer.
Si ce sujet vous interpelle, prenez juste un temps pour y réfléchir.
Pas pour tout changer aujourd’hui, mais pour ne plus être surpris demain.
Mis à jour le 15 Avril 2025