Virtualisation en 2025 - après vmware

Alternatives à VMware : que choisir en 2025 ?

IT société Rapport & Guide complet

Loïc L. - Ingénieur systèmes & réseaux

15 avril 2025

VMware reste, mais son modèle a changé. Depuis janvier 2024, de nombreuses entreprises revoient leur stratégie de virtualisation.

En quelques mois, un vent d’inquiétude a soufflé sur les DSI et responsables IT. L’acquisition de VMware par Broadcom, finalisée fin 2023, a transformé un pilier historique de la virtualisation en terrain mouvant : fin des licences perpétuelles, packages imposés, hausse des coûts… Pour beaucoup, rester les bras croisés n’est plus une option. La question n’est plus « Faut-il migrer ? », mais « Quand et comment ? »

En 2025, trouver une alternative à VMware devient un enjeu stratégique pour préserver la maîtrise de son infrastructure, sa souveraineté technologique… et son budget. Dans cet article, on vous guide pas à pas vers les solutions de virtualisation les plus crédibles aujourd’hui, avec un regard lucide sur les pièges à éviter.

Et si vous cherchez un accompagnement humain et expert pour ce virage critique, explorez notre approche de la virtualisation professionnelle pensée pour les PME, ETI et collectivités.

Le rachat de VMware par Broadcom : un tournant pour les entreprises

Janvier 2024 a marqué un changement de cap pour les entreprises utilisant VMware.
Depuis la finalisation du rachat par Broadcom, les repères historiques ont été bousculés. Nouveaux contrats, hausse des prix, incertitude technique… Ce qui semblait stable est devenu flou.

Ce qui a changé depuis le rachat

Le virage a été rapide. En quelques semaines après l’annonce officielle du rachat de VMware par Broadcom, les repères ont changé :

  • Les licences perpétuelles ont disparu.
  • Les offres ont été regroupées en bundles obligatoires, souvent plus chers.
  • Le support a été restreint à certains niveaux d’abonnement.

Autrement dit, les clients perdent la possibilité de choisir.
Même les entreprises qui n’utilisent qu’une partie des fonctionnalités doivent désormais payer pour l’ensemble du pack. Un modèle plus verrouillé, plus rigide.

Sur le terrain, les équipes IT ont dû digérer ces évolutions sans préavis.
“On a eu le sentiment d’être mis devant le fait accompli”, confie un DSI d’ETI industrielle en Île-de-France. Et ce n’est pas un cas isolé.

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Les impacts sur les entreprises

Le premier impact, c’est bien sûr le coût.
Dans certains cas, les factures ont augmenté de 30 à 70 % au renouvellement, sans bénéfice fonctionnel clair. Ce saut tarifaire déséquilibre les budgets IT, surtout dans les PME et les collectivités, où chaque euro compte.

Deuxième effet : la perte de flexibilité.
Impossible désormais d’ajuster finement son contrat aux besoins de l’organisation. Tout devient globalisé, et donc moins optimisable.

Troisième inquiétude : la visibilité sur la roadmap.
Certaines fonctions clés pourraient disparaître ou devenir premium. Quant à l’interopérabilité avec les environnements hybrides ou multi-cloud, elle reste floue. Et pour les DSI, le flou = le risque.

Ces changements ont déjà eu des répercussions visibles dans de nombreuses organisations, comme le détaille cette analyse des impacts de l’acquisition de VMware par Broadcom sur les entreprises.

Une communauté IT partagée entre prudence et rupture

Sur les forums spécialisés, la tension est palpable.
Spiceworks, Reddit, X (ex-Twitter)… Les témoignages s’accumulent. Certains parlent de “rupture de confiance”. D’autres défendent encore les performances de la technologie VMware malgré le virage Broadcom.

« Ce n’est plus le VMware que j’ai connu il y a 10 ans », écrit un ingénieur système sur TechUG. Post partagé plus de 1 200 fois.

Mais un constat s’impose : le doute s’est installé.
Et dans un monde où l’infrastructure virtuelle est la colonne vertébrale des systèmes d’information, un doute mal traité peut vite devenir une faille.

Pourquoi chercher une alternative à VMware en 2025

Changer de solution de virtualisation n’est pas une réaction de panique.
C’est, pour beaucoup d’entreprises, une façon de se réapproprier leur infrastructure, leur budget, leur liberté de choix. En 2025, la question n’est plus « Peut-on encore faire confiance à VMware ? », mais « A-t-on intérêt à dépendre d’un seul modèle devenu imprévisible ? »

Reprendre le contrôle de son infrastructure

Dans de nombreuses entreprises, la virtualisation est devenue une commodité : on ne s’interroge plus sur l’outil, on l’utilise parce qu’il est là. Mais lorsque les règles changent brutalement, l’illusion de stabilité disparaît.

Rechercher une alternative à VMware, ce n’est pas changer pour le plaisir.
C’est :

  • Reprendre la main sur la gestion des VM, du stockage, des backups.
  • Alléger ses coûts, en ne payant que pour ce qui est réellement utilisé.
  • Sortir d’une dépendance à un fournisseur unique, dont la stratégie échappe totalement à l’utilisateur final.

C’est aussi une opportunité pour aligner son infrastructure sur les usages actuels : cloud hybride, DevOps, haute disponibilité simplifiée…

De plus en plus de DSI de PME ou d’ETI pilotent aujourd’hui leur IT avec les mêmes exigences qu’un grand groupe. La souveraineté d’infrastructure devient un vrai sujet, pas une utopie.

Anticiper au lieu de subir

Dans le contexte actuel, attendre la fin du contrat VMware pour agir, c’est souvent s’exposer à un effet ciseaux :

  • Plus de temps pour réagir en cas d’augmentation brutale.
  • Moins de marge de manœuvre pour préparer une alternative.
  • Plus de stress pour les équipes techniques au moment de basculer.

À l’inverse, les migrations anticipées permettent de construire un plan structurant, en plusieurs phases : audit, choix d’une nouvelle solution, tests, déploiement progressif.

Ce n’est pas un “plan B”, c’est un vrai projet de modernisation.

Une transition stratégique à piloter, pas à subir

Abandonner VMware ne doit pas être une fuite. C’est une réflexion de fond sur la manière dont l’IT soutient la performance de l’entreprise.

Ce projet peut — et doit — être l’occasion de :

  • Renforcer sa résilience numérique.
  • Moderniser des architectures vieillissantes, souvent restées figées autour de vSphere.
  • Gagner en agilité, notamment pour les équipes DevOps ou les services métiers qui réclament plus de rapidité.

De plus en plus de DSI ne considèrent plus la virtualisation comme une boîte noire à maintenir coûte que coûte, mais comme un levier de transformation. Le choix de l’hyperviseur devient un choix stratégique. Et les alternatives crédibles, elles, ne manquent pas…

Quelles sont les vraies alternatives de virtualisation en 2025 ?

La question n’est plus “existe-t-il une alternative à VMware ?” — mais plutôt “laquelle choisir intelligemment ?”
Depuis le virage Broadcom, de nombreuses entreprises se tournent vers d’autres hyperviseurs, parfois redécouverts, parfois testés pour la première fois. Le marché de la virtualisation ne s’est pas réduit, il s’est ouvert.

Les solutions les plus crédibles aujourd’hui

Plusieurs technologies sortent du lot en 2025, chacune avec ses spécificités, ses forces… et ses limites. Voici un rapide tour d’horizon des alternatives à VMware les plus déployées actuellement :

  • Proxmox VE : solution open source très robuste, simple à prendre en main, avec une interface claire. Elle séduit autant les PME que les collectivités. Support pro possible via Proxmox Server Solutions ou des partenaires locaux.
  • Hyper-V : hyperviseur Microsoft intégré à Windows Server. Solution stable, bien documentée, idéale pour les environnements full Microsoft. Une option familière pour les admins système déjà à l’aise avec l’écosystème Windows.
  • XCP-ng : dérivée open source de Citrix XenServer. Performante, soutenue par la communauté et par Vates, une entreprise française. Interface via Xen Orchestra, bonne alternative dans une optique souveraine.
  • Nutanix AHV : intégré à la plateforme Nutanix, pensée pour l’hyperconvergence. Adaptée aux infrastructures plus matures ou critiques.
  • Red Hat Virtualization (RHV) : orientée entreprises Linux, souvent couplée avec d’autres solutions Red Hat (Ansible, OpenShift…).

Chaque solution a son modèle économique, sa communauté, son écosystème, sa scalabilité. Il n’y a pas de “meilleur hyperviseur” universel, mais des réponses adaptées à chaque contexte.

Comment choisir la bonne solution pour son SI ?

Choisir une alternative à VMware, c’est comme changer de moteur sans arrêter le véhicule.
Pour faire le bon choix, il faut croiser trois critères clés :

  1. Votre existant technique : quelle architecture, quels OS, quelles applications critiques ?
  2. Le niveau de compétence en interne : open source vs solution packagée ? Besoin d’accompagnement ?
  3. Les usages métiers : environnement DevOps ? Haute disponibilité requise ? Connexions cloud hybrides ? Besoins de sauvegarde spécifiques ?

Un bon choix est un choix qui ne recrée pas une nouvelle forme de dépendance.
Par exemple, opter pour Hyper-V sans visibilité sur votre stratégie cloud Azure peut être un faux ami. Idem avec des solutions séduisantes sur le papier, mais sans communauté solide ou sans support structuré.

Critères pour choisir une alternative à VMware

Tester, comparer, valider avant de migrer

Avant tout engagement, la clé est simple : prouver avant de basculer.

Réaliser un POC (Proof of Concept) sur une VM pilote, un cluster non critique ou un environnement de test permet de :

  • Vérifier la compatibilité applicative.
  • Mesurer la performance réelle.
  • Évaluer l’interface d’administration, la courbe d’apprentissage, la réactivité du support.
  • Identifier les éventuelles limitations techniques ou organisationnelles.

Ce travail de validation évite les regrets — et permet d’embarquer les équipes internes dans le projet. Une migration réussie, c’est d’abord une transition acceptée.

Se faire accompagner : sécuriser sa transition avec un prestataire IT local

Migrer son infrastructure de virtualisation n’est pas une simple opération technique.
C’est un chantier à fort impact, qui touche autant à la sécurité, à la continuité de service, qu’à la maîtrise budgétaire. Dans ce contexte, être bien accompagné fait toute la différence entre une migration subie… et une évolution réussie.

Une migration de virtualisation n’est pas qu’un projet technique

Changer de technologie, c’est aussi changer d’approche, de processus, de culture.
Un projet de migration doit donc être pensé globalement : de l’analyse de l’existant jusqu’à la formation des équipes. Ce que vivent les entreprises mal préparées, ce sont souvent les mêmes symptômes : bugs non anticipés, VMs mal migrées, interruptions de service, pertes de données…

Un accompagnement structuré permet de :

  • Identifier les dépendances critiques.
  • Évaluer les risques métiers liés au changement.
  • Préparer un plan de continuité d’activité, pour éviter toute rupture.
  • Former les équipes internes, pour qu’elles soient autonomes post-migration.

La technique ne suffit pas. L’humain reste au cœur de la réussite.

Le rôle d’un partenaire comme ACI Technology

Chez ACI Technology, nous accompagnons depuis plus de 13 ans les PME, les ETI et les collectivités dans leurs transitions IT critiques.
Notre approche de la migration de virtualisation repose sur quatre piliers :

  1. Audit de l’infrastructure : cartographie complète des VM, dépendances, contraintes.
  2. Sélection de la solution cible : en fonction des usages, de l’existant et des objectifs d’autonomie.
  3. POC et plan de migration : pour tester, valider, planifier en douceur.
  4. Infogérance et supervision 24/7 : une fois migré, vous n’êtes pas seuls. Notre support est basé en France, disponible, humain, réactif.

Nous croyons à une IT plus lisible, plus fiable, plus proche de vos réalités. Et c’est cette vision que nous appliquons à chaque projet de migration.

Anticiper dès maintenant pour mieux préparer demain

Vous n’êtes pas obligé de changer tout de suite. Mais attendre le dernier moment, c’est souvent perdre votre pouvoir de décision.

Notre conseil : enclenchez une phase de réflexion dès aujourd’hui. Même si votre contrat VMware court encore, c’est maintenant que se joue votre capacité à choisir sereinement, à comparer objectivement, à maîtriser votre calendrier.

Un bon projet de migration, c’est un projet sans panique, sans pression, avec une feuille de route claire, progressive, réaliste— accompagnée par une offre d’infogérance pour PME pensée pour l’autonomie.

Post-VMware : le moment d’écrire votre propre feuille de route

Le rachat de VMware n’est pas une fin en soi, mais un révélateur.
Il force les entreprises à se poser une question essentielle : voulons-nous subir les décisions d’un éditeur… ou redevenir acteurs de notre infrastructure IT ?

Les alternatives existent.
Elles sont matures, soutenues, performantes.
Mais surtout, elles offrent une opportunité rare : celle de revoir ses bases, d’aligner technologie et stratégie, et de regagner en liberté.

Il n’y a pas de bonne décision prise dans l’urgence.
Il n’y a que des chemins choisis avec lucidité, accompagnés avec soin, pensés pour durer.

Mis à jour le 15 Avril 2025